lundi 14 décembre 2009

Les métamorphoses du livre numérique à Aix en Provence les 30/11 et 01/12









Conférence de Marin DACOS



Read/write Book. Le livre devient inscriptible


En entrant dans l’ère de l’informatique en réseau, le livre semble appelé à devenir de plus en plus réinscriptible. Il n’est plus seulement séquentiel, il est aussi réticulaire. Il se pare de multiples couches, un ensemble d’informations ajoutées par des dizaines de métiers différents, qui participent à une vaste entreprise d’enrichissement documentaire, et par des auteurs secondaires qui, par leurs inscriptions, contribuent, à toutes les étapes, à enrichir la grille de lecture du textel. Ce livre inscriptible, c’est le Read/Write Book.
Historien de formation, Marin Dacos est directeur du Centre pour l’édition electronique ouverte, Cléo et ingénieur de recherche au CNRS. Il est le fondateur de Revues.org, de Calenda et d’Hypothèses. Il intervient à l’Université de Provence et à l’Université d’Avignon et participe au projet Adonis. Il anime un séminaire à l’EHESS sur les « Digital humanities » avec Pierre Mounier.


Lors de son exposé, Marin Dacos s’est exprimé sur le livre à l’ère du 2.0. Qu’est-ce que ça a changé ? En quoi le livre numérique reste t’il un livre ?

Au début de la conférence, M.D. a commencé par nous expliquer ce qu’il entendait par read/write book, que l’on traduit en français par livre inscriptible qui intègre les modalités du livre.

Le premier point a été le catalogue social « librarything », qui permet de faire des listes de livres et de les partager avec des annotations et des algorithmes qui disent ce que lisent les autres lecteurs qui ont lu le même livre que vous. Les gens de la chaine du livre n’y sont pas très présents.

Pour évoquer ce réseau social, M.D. a d’abord parlé du web 2.0 dans lequel les utilisateurs peuvent écrire sur les réseaux. Ce système apporte beaucoup au monde du livre dans la mesure ou peut se transmettre le bouche à oreille.

En lisant ce que M.D. nous a livré sur « librarything », vous penserez surement à un autre réseau…. AMAZONE of course, qui mémorise les infos sur notre comportement et vous propose d’autres œuvres en fonction de vos gouts. Le must d’amazone, c’est qu’il vous propose même de faire vous-même des listes bibliographiques que vous pouvez ensuite rebalancer sur le réseau pour les partager.

Vinrent ensuite les sites d’annotations partagées. Dans le milieu des bibliothèques on aime bien le site Delicious qui permet de rendre les réseaux publics ou encore le « crowdsourcing » qui constitue une collecte d’informations à partir du public comme avec « flickR commons » qui est un fond photographique. La bibliothèque du Congrès (made in USA) y’ a d’ailleurs versé un certain nombre de clichés en demandant aux internautes de laisser des coms pour situer les photos et pouvoir les identifier.

Toujours aux Etats-Unis, le site 9/11, est un réseau d’archives digitales sur le 11 septembre 2001. Il permet aux internautes de déposer des informations sur la catastrophe.

Le web 2.0 se définie surtout par le terme "d’écritures collaboratives". M.D. a donc abordé ce point en parlant des « comment press » qui permet de faire des annotations sur un texte collectif. L’exemple que nous connaissons le mieux, c’est Wikipédia (hahaha, vous saviez pas que ça s’appelait comme ça pas vrai ??!!)

Même si l’existence de Wikipédia fait controverse, elle révèle néanmoins un énorme appétit de savoir et de lecture. Cela pose la question de la gouvernance interne : comment organiser cette encyclopédie collaborative, mais aussi de la gouvernance externe : quel avenir du point de vue de l’extérieur si on prend en compte que Wiki bénéficie d’un très faible budget ?

LE RETOUR DU MINITEL…. aAAAAAAaaaAAAaaaaHHHHHHH !!!!

En fait M.D. parlait plutôt du minitel 2.0 qui est selon lui un espace où on a le droit d’écrire (comme dans le web participatif) mais où il y a une tentation de recentraliser Internet, comme avec le modèle du robinet où on a juste le choix de l’ouvrir ou non pour faire couler l’eau, ici il s’agirait plutôt de faire couler les flux (mouhahaha).

En fait c’est France Telecom qui souhaiterait cette recentralisation d’Internet. Et oui le minitel c’était quand même une sacrée poule aux œufs d’or pour eux.

Pour aller contre ça, les gens qui ont inventé les réseaux ont aussi inventé la DRM (Digital Rights Management, gestion des ressources numérique en français), qui vise à la protection des fichiers. Il s’agit en fait d’un verrou qui empêche de faire ce que l’on veut d’un fichier qu’on vient d’acheter. Imaginons que vous venez de vous acheter le dernier best-seller que vous attendiez tant en format numérique, il ne pourra être consulté que sur cinq postes seulement et pourtant le prix est le même que pour un livre papier. On note donc une régression par rapport au papier (ce qui nous conforte dans l’idée que le livre papier n’est pas prêt de disparaître les amis !!! The Books will survive !)

Dans le même concept il existe des fichiers auto-destructibles, mais ces derniers rendent difficile la relation durable avec les lecteurs.

La DRM est une survivance du passé analogique, ce qui constitue en soi une contradiction car le numérique est déjà parmi nous et la loi l’empêche d’avancer et pousse l’internaute à contourner cette même loi. De plus cela empêche la circulation de la culture et de la lecture avec l’exemple flagrant de la fermeture du site Zazieweb.

M.D. mettait l’accent sur le fait qu’il fallait ESSAYER, pour avancer.

M.D. a ensuite parlé des hub de diffusion (en informatique, un hub ou concentrateur est un appareil permettant d'interconnecter électriquement plusieurs appareils, typiquement des ordinateurs (réseau informatique) ou encore des périphériques (USB, Firewire,...), mais si vous savez ces plates-formes qui ont le monopolivre... comme Itunes, Google ou Amazone (dont on a déjà parlé). M.D. dénonçait le fait qu'il pouvait y avoir un risque d'organisme documentaire, comme par exemple Amazone qui a repris 1984 de tous ses kindles vendus. On a plus le contrôle des droits sur nos machines.

Apple propose une application qui de premier abord semble très bien; les internautes peuvent suggérer des œuvres, mais Apple vérifie tous ces fichiers, ainsi ils ont refusé de publier le Kama Sutra... C'est du crowdsourcing à la sauce marketing. dans la même veine, si Amazone ne veut pas nous recommander un livre il peut le faire.
M.D. annonce une vérité qui fait peur. selon lui, à cause d'une convergence entre les différents médias, il y aurait un retour à l'ère médiatique où nous sommes tous contrôlés. L'ADSL c'est le minitel 2.0.

Le monopole de Elzevir

On constate que les bibliothèques universitaires sont dépossédées de leur politique documentaire qui est faite par Elzevir.

Toujours à propos du monopole d'Elzevir, en France il y a 3 portails d'Open Access: Persée, Cairn et revue.org, on remarque, quand on se penche sur l'age des utilisateurs, que les statistiques ne correspondent pas à ce à quoi s'attendait les créateurs de ces sites. En effet se sont les bibliothécaires qui donnent les recommandations et comme revue.org est gratuit les bibliothécaires n'ont pas de compte à rendre dessus et donc favorisent Cairn qui appartient à Elzevir.


Pour conclure M.D. a déclaré que nous devions palier à la menace du minitel 2.0. Pour cela il va falloir s'approprier les nouvelles technologies et les nouveaux outils de télécommunication... A nous Iphones, Kindles et autres petits joujoux!!!!!



Pour en lire plus sur cette journée je vous invite à consulter les blogs de mes petits camarades de classe:

mardi 8 décembre 2009

Jean-Philippe Toussaint à la Cité du Livre d'Aix


Hier soir (lundi 7 décembre 2009), nous avons eu le plaisir d'accueillir JPT pour un petit tour d'horizon de son œuvre et en particulier un point sur son dernier roman "La vérité sur Marie".
Ce roman s'inscrit dans le tryptique commencé en 2002, avec "Faire l'amour", suivie en 2005 par "Fuir". "La vérité sur Marie" marque l'obsession qu'aura été Marie pour l'auteur même si selon lui "le personnage de Marie est inépuisable, en effet on ne connait pas sa couleur de cheveux...", ce qui sous-entend que JPT nous réserverais peut être un 4e volet de ses amours impossibles entre son narrateur et Marie.



lundi 7 décembre 2009

En images : les auteurs incarnent leur personnage préféré


Le photographe Stéphane Haskell a demandé à 40 auteurs de choisir leur personnage préféré pour les incarner devant l'objectif.


Réunis dans Portraits d'auteurs, beau livre publié aux éditions Télémaque, ces clichés d'écrivains en déguisement révèlent des influences surprenantes ou, à l'inverse, déjà plus connues : on y croise ainsi Beigbeder sous les traits de Dorian Gray, Joyce Carol Oates vêtue façon Emily Dickinson, ou James Ellroy incarnant le Lee Harvey Oswald de Don DeLillo...

Retrouvez une sélection de 9 portraits d'auteurs en quête de personnage dans notre diaporama 'Les écrivains incarnent leur héros littéraire'.

Portraits d'auteurs : 40 écrivains s'incarnent dans leur personnage préféré, de Stéphane Haskell, avec une préface d'Eric Neuhoff. Editions Télémaque.

Article extrait de Fluctuat- http://livres.fluctuat.net/blog/41208-en-images-les-auteurs-incarnent-leur-personnage-prefere.html

Albert Exergian est un graphiste qui pour passer le temps s'est amusé à imaginer des affiches minimalistes pour les séries télévisées. Au final, près d'une quarantaine de créations plus ou moins réussies (mais plutôt réussies) qui font appel à l'imagination du spectateur et à sa mémoire de la série (mais pourquoi a-t-il choisi quatre lignes blanches ave un trait rouge pour Miami Vice ? hummm, j'ai bien une idée...).
Voici ma préférée:

Une récompense à celui qui m'expliquera le pourquoi du comment de cette expression graphique^^(bien entendu moi j'ai compris...)
A decouvrir sur son tumblr.
Il n'y a que les 4 première pages qui sont sur les séries....

Le web Dating Littéraire : l'avenir du business ?

Le marché de la littérature est définitivement affaire de séduction. Vendre des livres, puisqu'on se refuse à les vendre comme du saucisson (pas de rondelles-phrase dans une assiette sur l'étal du libraire pour goûter), se vendront désormais comme autant de coeurs à prendre. C'est du moins, on le suppose, le raisonnement que filent un certain nombre de maisons d'édition (Solar, Robert Laffont, Le Serpent à plumes, Le Rocher, Hors Collection, Grasset, Albin Michel, 12 Bis, etc.) en lançant ce qui s'annonce tout de même comme une manifestation assez novatrice : le web dating littéraire (pourquoi web du reste ?), sorte de forum réservé aux journalistes qui leur permettra sur le modèle des tables tournantes amoureuses de rencontrer à la chaîne une dizaine d'auteurs.

L'affaire semble s'adresser particulièrement aux journalistes et critiques littéraires (nous n'y serons pas) qui se plaignent sans cesse de ne pouvoir distinguer le bon grain de l'ivraie mais aussi qui semblent éviter de plus en souvent de lire les livres dont ils parlent. Comme l'expliquent les organisateurs : "Le principe est simple : vous aurez 15 minutes en tête à tête avec 10 auteurs venus d'horizons et d'éditeurs différents pour échanger avec eux autour de leur dernier livre !" Parmi les auteurs présents, on trouvera :
Arnaud Molinié, auteur d'un premier roman aux éditions du Rocher, au rang des new-bi, Charb et Riss, un peu plus connus, mais aussi un dénommé Sire Cédric, auteur d'un recueil de nouvelles fantastiques aux éditions Le Pré aux Clercs ou encore Gilles Pétard, auteur d'un document sur la Motown aux éditions du Serpent à Plumes.

Là encore, et c'est sûrement volontaire, les maisons d'édition n'ont pas toutes choisi leurs écrivains les plus connus, les têtes de gondole s'écoulant bien toutes seules. La manifestation se déroulera le samedi 5 décembre de 16 à 18H à l'hôtel le Mathurin, pour ceux qui voudraient essayer de s'y glisser.

Si elle pouvait permettre à la presse de réaliser une collecte d'interviews faciles (10 auteurs d'une traite et de quoi remplir 2 bons mois d'actualité), cette nouvelle méthode originale n'est pas forcément vouée au succès. On peut évidemment lire et demander à l'avance les ouvrages qui seront présentés ici, mais la mise en scène pourrait bien être victime de son concept. Imaginez (et on l'imagine) que les journalistes qui se pointent n'auront pour la plupart pas lu les livres dont on leur causera. Ils assisteront ainsi à une conversation fantôme avec des auteurs en train de faire la retape pour des livres que les autres liront peut-être ou peut-être pas, comme lorsqu'ils attendent le pekin et le harponnent en salon du livre. On peut supposer du reste que l'épreuve sera plus pour les écrivains que pour leurs interlocuteurs mais ce n'est que spéculation.

L'initiative doit être saluée (on verra ou on ne verra pas ce qu'elle donne) comme une salutaire tentative de renouveler les formes du marketing littéraire, généralement affreusement conservatrices et sclérosées. Parler avec les auteurs (si on considère que c'est utile, et c'est encore à voir) est peut-être une bonne porte d'entrée, même si pas forcément la plus légitime, pour se donner envie de lire leurs livres. L'enjeu majeur de l'édition reste d'extraire ses articles (les livres) du maelström dans lequel se perdent désormais plus des 4/5ème des publications. Parler pour lire et lire pour survivre. Voilà la nouvelle doctrine.

Article extrait du site Fluctuat-post envoyé par Myosotis le 04/12/09

http://livres.fluctuat.net/blog/41080-le-web-dating-litteraire-l-avenir-du-business-.html

Scandale : les Miss 2010 ont arrêté de lire et sont des clones !

C'était un de mes marronniers préférés et autant dire que de m'en voir ainsi privé (la faute à qui ? Madame de Fontenay ? Jean-Pierre Foucault ? un amateur de miss connes ?) me met dans une colère difficile à réprimer : voici que sur la fiche de présentation des miss 2010 un imbécile a fait disparaître l'interview des candidates et la question qui nous plaisait tant : "Quel est votre livre préféré ?". Déjà qu'on nous avait rendu Tournez Manège en le lestant d'un gros Picard, voilà qu'on nous prive d'une interrogation existentielle et nous laisse tricard : que lisent les filles qui sont vraiment belles ou essaient de l'être ? Je m'associe à l'indignation de Marc Levy et de Jostein Gaarder (l'auteur du Monde de Sophie, livre imaginaire préféré des jolies filles pas sages qui veulent le devenir) qui perdent avec la fin de cette tradition l'un de leurs plus sûrs tremplins promotionnels. Que lit Miss Flandres donc, on ne saura pas ? Que lit Miss Poitou-Charentes ? Miss Côte d'Azur joliment baptisée Anaïs Governatori (la fille cachée d'Arnold Schwarzenegger ?)... mystère.

Dans ce grand mouvement vers l'effacement du loisir préféré et le plus pratiqué des laids et laides (la lecture), on note même que dans la case loisirs qui figure obligatoirement dans le portrait des beautés, la lecture a nettement regressé. Quand hier, 90% des filles déclaraient un ouvrage préféré (mentaient-elles ?), aujourd'hui il y en a à peine une sur cinq qui ose prétendre aimer lire. Cela donne ainsi une énumération assez idiote et digne d'un mauvais CV comme chez la Governator :" Elle aime l'équitation, le cinéma, la lecture et les voyages" ou encore "Elle aime les voyages, la lecture et le sport" chez Miss Tahiti (qui, ceci dit en passant, a des airs de trav, mais je n'ai rien dit, amis tahitiens pardon), ou "Elle aime la déco, les sorties entre amis et internet" pour la subtile Miss Alsace qui a sans doute voulu dire par là qu'elle aimait lire des écrans sur Internet. Il fallait y penser.

Comme toujours et encore plus que les années précédentes, on reste sur notre faim : est-ce qu'elles aiment le cheval et la lecture, la lecture à cheval comme Valmont, les livres de voyage, les livres adaptés de film de cinéma ou encore les livres qui parlent de la déco, sortir en lisant. Quels livres ? Quel cinéma ? Nib, on ne saura rien avant le jour J quand peut-être Jean-Pierre Foucault, lui-même écrivain de merdes à succès modéré, posera la question qui fâche et à 1000 euros : "kesketulidoudidon?". La jeune fille regardera le prompteur, ses pieds, le prompteur, ses seins et dira comme Aurélie Zengerin, 21 ans, 1m77, ma favorite personnelle, venue de la région Aquitaine : "Je veux réussir ma vie professionnelle par dessus tout." Hors sujet ? Pensez-vous, une miss aboutie ne doit jamais répondre aux questions qu'on lui pose mais à la question qui est posée à la miss d'avant. Les miss sont des precog inversées. Elles ont toujours 20 secondes de retard. Et la lecture, ma fille ? Tu la places où dans tout ça ?

- La lecture, c'est un loisir pour les monstres, les freaks, les moles, les goths et ceux qui n'ont personne à aimer. (Miss Cote du Poitou)

- Les livres se lisent mieux que la vie ou... presque. (Miss Artois Hainaut)

- Books are so generous friends.... (Miss Trans Chili)

- Les livres me manquent mais moi pas (Miss Ile de France)

Et autres citations célèbres. Rendez-nous la liste de lectures des miss ou promis ce sera... Carrie au spectacle ce soir ou le Téléthon en 2010.

PS : pour ceux qui pensent que toute cette histoire est fausse et que le concours ne fait pas l'objet d'une manipulation digne d'un roman de science-fiction à base de clones et de femmes en surimi - TOUT EST FAUX-, il suffit d'exécuter cette requête idiote dans google images. Tapez Aurelie zengerin, supposément Miss Aquitaine et qu'obtenez-vous : 10 ou 15 photos de filles DIFFERENTES, des noires, des blondes, des brunes. Et alors ? Rien, c'est louche. Aurélie Zengerin qui ne lit pas a été remplacée par quelqu'un d'autre. Si l'interview ne figure pas dans le dossier de presse des participantes, c'est qu'elles ne peuvent plus parler, qu'elles ont été enlevées, assassinées puis clonées. Comme chacun sait, les clones ne parlent pas avant l'âge de 3 ans (maturité des clones). CQFD.

Article extrait du site fluctuat-post envoyé le 05/12/09 par Myosotis

http://livres.fluctuat.net/blog/41247-scandale-les-miss-2010-ont-arrete-de-lire-et-sont-des-clones-.html

samedi 5 décembre 2009

Welcome!!!

Today is the creation of this blog...Youhou!!!